LE CHALUTIER RUSSE EN INFRACTION N'A TOUJOURS PAS ETE RETROUVE VLADIVOSTOK, 7 mars. (Corr. RIA "Novosti" Larissa Beloivan, Anatoli Ilioukhov). Les recherches intenses menees depuis quarante-huit heures par des navires et des avions de la garde-cote russe en vue de retrouver le chalutier russe "STM-17" en infraction et immatricule dans le territoire du Primorie (extreme-orient russe) n'ont toujours rien donne. C'est ce qu'a annonce le general Pavel Tarassenko, chef du Departement du Pacifique du Service federal des frontieres (FPS) de Russie. Il a critique le comportement des autorites japonaises. Selon ses propos, c'est avec retard qu'elles ont annonce a la garde-cote russe que le chalutier "STM-17", appartenant a la compagnie "Klemena", avait quitte le port nippon de Wakkanai (ile septentrionale de Kokkaido) dans la soiree du 4 mars. Selon le chef du Departement du Pacifique du FPS, le chalutier rapide, parti dans la nuit, avait une avance d'au moins dix heures et une fois en pleine mer il aurait pu changer de cap. "Selon toute probabilite, le capitaine du navire en infraction a mis le cap sur un pays asiatique voisin du Japon. Le chalutier y sera repeint et vendu a des etrangers pour eviter d'etre confisque par les autorites russes", estime le general. Pavel Tarassenko a declare que la garde-cote russe avait tire une lecon de cette histoire et que "desormais elle agira de maniere adequate a l'egard des braconniers, mais toujours en respectant strictement la Loi sur la protection de la frontiere d'Etat de la Federation de Russie". Comme annonce precedemment, le chalutier, depourvu de signes d'identification, avait ete repere par la garde-cote russe le 20 fevrier dans les eaux du littoral septentrional du territoire du Primorie. Ignorant les sommations des gardes-cotes, le capitaine du bateau de peche avait lance son bateau vers les eaux internationales en poussant les machines au maximum. La poursuite avait dure plus de vingt-quatre heures. Les gardes-cotes avaient a plusieurs reprises tire des coups de semonce. Une fois dans les eaux internationales, le chalutier avait arbore un drapeau japonais, ce qui avait induit les gardes-cotes en erreur. La partie japonaise a refuse d'expulser le chalutier du port de Wakkanai, declarant que les visas et les documents du navire et des pecheurs russes etaient en regle. C'est seulement onze jours apres une demande appropriee des autorites russes que le chalutier accompagne de deux bateaux du Departement nippon de securite en mer a quitte l'ile de Kokkaido.